11.12.2012 / RESSOURCES HUMAINES, CULTURE ET PATRIMOINE VINGT SEPTIèME RAPPORT ANNUEL
L’Université de Sfax
L’université de Sfax a été créée en vertu de la loi n°86-80 du 9 août 1986 relative aux universités. Elle groupe 20 établissement universitaires parmi lesquels 4 sont sous double tutelle
- Le nombre d’étudiants dans les établissements qui relèvent de l’université de Sfax a atteint 40.221 au cours de l’année universitaire 2010-2011.
- La moyenne annuelle des ressources du budget de l’université a atteint 16,104 MD au cours de la période 2007-2010 contre une moyenne annuelle de crédits ordonnancés de 11,422 MD, soit un taux de consommation de 68,6%.
- Le système d’information souffre de plusieurs lacunes au niveau de la planification des projets et des équipements, de l’installation des applications et de la sécurité informatique.
- La mission de l'université s’est limitée parfois à la centralisation des budgets des établissements et à l’examen de leur validité sur le plan formel avant leur transmission au ministère de tutelle.
- L’université n’a procédé à aucun recensement ni à des opérations de contrôle des établissements universitaires afin de s’assurer de la bonne conservation de leur patrimoine.
- Le manquement à la bonne gestion des produits chimiques dangereux dans certains laboratoires, salles, et salles de TP dans un certain nombre d’établissements relevant de l’université.
- La non finalisation d’un cadre institutionnel pour l’évaluation et l’agrément comme principaux mécanismes pour améliorer la qualité.
- La participation des enseignants de catégorie « A » (permanents et vacataires) n’a pas dépassé 31,7% des heures des cours théoriques dispensés au titre de l’année universitaire 2009-2010 dans les établissements de l’enseignement supérieur qui relèvent de l’université.
- Il a été relevé l’exiguïté des locaux et leur inadaptation aux besoins liés à l’expansion des domaines de recherche scientifique, à l’augmentation du nombre des étudiants.
- L’université ne procède pas au suivi de la rentabilité des écoles doctorales notamment en l’absence d’un répertoire central des thèses et mémoires de master.
- Faiblesse du nombre de conventions conclues entre les établissement relevant de l’université et les industriels, et la non entrée en vigueur de la majorité de ces conventions durant les années 2010 et 2011.


